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Afrique australe 2021-2022
Du 27 octobre 2021 au 18 mars 2022


4ème partie - Namibie

Kalahari, Fish River canyon, Lüderich, Erongo, Damaraland
Du 22 janvier au 18 mars 2022 

Le samedi 22 janvier, nous passons la frontière Botswana - Namibie au Poste de Charles Hill (à l'Est de Windhoek). Actuellement, c'est le seul poste frontière Botswana/Namibie ouvert, avec celui de Ngoma-Bridge qui se trouve plus au Nord dans la bande de Caprivi. Nous souhaitons visiter le Sud de la Namibie, donc ça nous fait faire un grand détour...
Dès la frontière passée (sans problème et très rapide), nous roulons plein Sud par des petites routes, sans trop s'éloigner de la frontière du Botswana. Nous sommes toujours dans le Kalahari, et nous apprécions beaucoup ces paysages très variés.


Après de nombreux kilomètres sans voir âme qui vive, un troupeau de chevaux traverse la route devant nous. Aucune entrave aux pieds, ces magnifiques chevaux, qui ne sont pas sauvages, vivent en pleine liberté près d'une ferme. Nous avions déjà pu le constater de l'autre côté de la frontière, au Botswana, cette région nous fait penser au Far West. Près des fermes ou hameau, il n'est pas rare de voir des Cowboys se déplacer à cheval.
Toujours espacées de plusieurs dizaines de kilomètres, quelques rares fermes en bordure de piste
Toujours difficile de trouver un endroit pour passer la nuit lorsque que la plupart des terres appartiennent à des fermiers et sont clôturées. Pas vu de camping à la ferme, il faut dire que ce n'est pas une région touristique, mais nous finissons par trouver un endroit qui n'a pas de clôture et nous passons une nuit bien tranquille en pleine nature.


Typique, plus au Sud dans le Kalahari, ces doubles pistes sablonneuses
Le lendemain, nous arrivons près du poste frontière fermé de Mata-Mata (Namibie-Afrique du Sud), après avoir dû faire un bon détour par Koës pour faire le plein de diesel ! Il n'y a aucune autre station dans le coin et nous avons complètement oublié de remplir nos réservoirs au maximum !


En raison du poste frontière avec l'Afrique du Sud et l'entrée du parc Transfrontière, la région est très touristique, normalement ! Nous avons visité quelques campements qui longent la route qui mène à Mata-Mata, et finalement nous décidons d'aller au campement à la ferme Terra-Rouge, qui est officiellement fermé (en raison du manque de touriste), mais qui accueille quand même les voyageurs qui souhaitent vivre en pleine nature. La mauvaise herbe n'a pas été arrachée (!), mais les douches et toilettes fonctionnent, c'est exactement ce qu'on aime. De plus, la propriétaire, très sympathique, nous fait un super prix. Possibilité de faire de belles balades dans les dunes à la recherche des animaux sauvages de la ferme. On passe deux nuits dans ce magnifiques environnement avant de continuer plus au Sud.  


La région est vraiment magnifique, on ne se lasse pas de ces belles pistes sablonneuses et de la verdure qui les borde ! En revanche, pas moyen pour moi de rester tranquille dans mon siège ces derniers jours, chaque parcelle est délimitée par une clôture et un portail à ouvrir et fermer. Mais heureusement, les parcelles sont immenses !


Changement de décor, nous traversons le Karasberg
Régulièrement nous apercevons des troupeaux d'oryx, ici quelques-uns sans les marques noires


Dans la montagne de Karas, nous trouvons une place de rêve pour bivouaquer, avec un coucher de soleil incroyable !


Dans la plaine, quelques petites rivières ont encore un peu d'eau.

Nous atteignons Karasbourg, la première ville Namibienne que nous traversons après plus de 1'000 km ! Nous en profitons pour faire le plein de diesel et nos courses pour une semaine. Nous souhaitons faire du change, mais malgré les 2 banques présentes, ce n'est pas possible, problème avec le système... Nous aurions également bien voulu manger quelque chose au restaurant, mais seulement quelques "fast food" pas trop à notre goût sont ouverts.

Ensuite, nous poursuivons jusqu'à Fisch River Canyon, où nous passons la nuit au camping Roadhouse. Il fait une chaleur étouffante, la piscine est bienvenue !


Fisch River Canyon






Fisch River Canyon fait partie des incontournables, au niveau touristique, de la Namibie. On ne pouvait pas, ne pas y aller !
Par sa taille, il est le 2ème au monde après le Grand Canyon du Colorado. Personnellement, j'ai été plus impressionnée par celui du Colorado, mais ses gorges d'une profondeur de 550 mètres sont tout de même grandioses !
Nous y sommes allés tôt le matin pour profiter de la belle luminosité et avons pris notre petit déjeuner en bordure des gorges avec une vue exceptionnelle, seuls au monde.


Après s'être arrêtés à tous les points panoramiques aménagés, nous avons effectué une balade le long du bord des gorges.
Un euphorbe virosa
Nous faisons le détour jusqu'à Ai-Ais (ça brûle !), mais la station thermale a été très touchée par des inondations ces deux dernières années, toutefois la magnifique piscine est intacte et sa source d'eau chaude, environ 57 degrés, a été épargnée de justesse. Sinon les emplacements de camping en bordure de rivière ont été emportés. Lors de notre passage, il y avait toujours un débit d'eau très important.


Des vignes en bordure du fleuve Orange

Nous souhaitons poursuivre en longeant le fleuve Orange par la route C13 (en bordure de l'Afrique du Sud), et ensuite rejoindre Aus et Lüderitz.
Surprise, cette route qui longe le fleuve Orange, la D212 puis C13, est fermée ! C'est vrai que le fleuve Orange a beaucoup d'eau en ce moment, mais on ne veut pas abandonner ce trajet sans avoir au moins essayé. Si on ne peut pas emprunter cette route, nous devons faire un détour d'environ 670 km pour arriver à Aus, contre seulement 270 km si on peut suivre cet itinéraire.
On s'engage prudemment sur cette route. Après une dizaine de kilomètres on rencontre le premier problème, la route est inondée... Je vais tester en traversant se passage à pied. Pas trop profond, je donne le feu vert à Kurt.


Un deuxième puis un troisième passages, avec à chaque fois un peu plus d'eau, mais rien d'insurmontable pour notre Land Cruiser.


Après 20 km, alors que nous pensions avoir fait le plus dur, puisque selon la carte la route s'éloignait de la rivière, arrive le quatrième passage... beaucoup plus impressionnant, car en plus il y a du courant. Je vais tester, et lorsque que l'eau atteint ma petite culotte (...), je renonce.  En revenant, je dois lutter contre le fort courant, pas facile. Je dis à Kurt, avec son 1,93 mètre, d'aller tester lui-même, moi je suis sceptique. Il y va et lui aussi, lorsque ses fesses sont dans l'eau, revient et estime que c'est trop dangereux. Comme nous sommes têtus, nous décidons de passer la nuit ici, et de voir le lendemain si l'eau a baissé.
Le lendemain matin, le niveau de l'eau a encore augmenté de 10 cm ! Donc pas d'autre choix que de prendre la route du retour et faire les 670 km jusqu'au Aus, puis Lüderitz. Dommage, il paraît que cette route est vraiment très belle, il restait encore 60 km.




Nous empruntons la "Klein Karas Scenic Route", très jolie, et ensuite faisons une halte dans la sympathique ville dr Keetmanshoop. C'est samedi après-midi, aucune possibilité de faire du change..., on commence à manquer de liquidité.
Nous espérons trouver un endroit pour passer la nuit près du barrage de Naute NP, mais nous sommes très déçus. Il y a bien quelques emplacements qui pourraient être très jolis, mais il y des déchets partout, ce qui est très rare en Namibie. Une sorte de camping abonné surplombe le lac, sans ombre. Il fait encore trop chaud, donc on renonce à s'arrêter maintenant.


Ensuite, ça va être très compliqué pour trouver un emplacement pour la nuit. Nous empruntons une piste (D446) en espérant avoir de la chance, mais partout, même dans la montagne, il y a une clôture qui longe la route des deux côtés... Quelques kilomètres avant de rejoindre la route principale, on décide de s'arrêter le long de la clôture, il est déjà plus de 18h.30, juste à temps pour prendre l'apéro avec le coucher du soleil ! Finalement, c'est un endroit parfait, tranquille, aucune circulation (seulement une voiture à 8h. du matin), un décor de cinéma, et on a passé une très bonne nuit !


Lüderitz et Kolmanskop (village fantôme)

Autres "incontournables" de la Namibie !
Je n'étais pas spécialement intéressée par ce détour, c'est plus Kurt qui tenait à venir, mais finalement je ne regrette pas !

En 1883, un commerçant Allemand, Adolf Lüderitz, achète la baie pour une bouchée de pain à un chef Nama. Ensuite, il crée ce port de pêche. Peu de temps après, suite à la découverte de diamants, un Sperrgebiet (zone strictement interdite d'accès) est créé. Actuellement toujours en vigueur, cette zone a été déclarée parc national en 2008; un territoire de 26'000 km2 de dunes et de montagnes, un réservoir exceptionnel pour la biodiversité.
La ville est entourée par le désert du Namib et la côte atlantique sud, battue par les vents. Elle est connue pour son architecture coloniale et Art Nouveau, à peine touchée par le XXIe siècle, ce qui lui donne un certain charme.
La péninsule de Lüderitz abrite, entre-autres, des flamants roses et des colonies de manchots et otaries

Le crayfish Festival (fête gourmande autour de la langouste) a lieu chaque année vers fin avril - début mai. Une autre spécialité de Lüderitz, la culture d'huîtres. J'ai testé et je recommande !


Le phare de Diaz Point, à une vingtaine de kilomètre au Sud de Lüderitz, découvert en 1488 par le navigateur Bartolomeu Dias. Une colonie de phoques y vit, ainsi que des comorants, flamants roses et divers échassiers.
Bel endroit pour y faire un pique-nique !
Ce que nous avons le plus apprécié dans la région de Lüderitz, c'est la possibilité de pouvoir faire des bivouacs au bord de la mer, au Sud de la péninsule jusqu'à "Grosse Bucht" (grand baie), limite du "Sperrgebiet". De nombreux endroits extraordinaires sont disponibles, très peu fréquentés en semaine, mais la plupart accessibles uniquement avec un bon 4X4 !


Vue sur Lüderitz depuis notre deuxième bivouac

Kolmanskop

Ce village fantôme, situé à une quinzaine de minutes de Lüderitz, en bordure de la route principale B4, fût créé en 1908. C'est par hasard, qu'une pierre brillante (un diamant) découverte par un employé le long de la voie de chemin de fer, déclencha la ruée des prospecteurs. Une licence de prospection est établie par la Deutsche Koloniale Gesellschaft et une compagnie minière est créée.
Cette oasis luxueuse, perdue dans un désert aride, connut un formidable essor. Plus de 5 millions de carats de diamants furent extraits lors des six premières années d'exploitation. Les bâtiments sont construits exclusivement avec des matériaux venant directement d'Allemagne par bateaux, même l'eau potable est importée ! Le champagne coule à flot. A son apogée, dans les années 1920, plus de 250 familles d'européens et 800 travailleurs, issus des tribus Owanbo, vivaient là.
Mais en 1928, la découverte de gisements diamantifères plus riche au Sud du pays scella le sort de Kolmanshop. La dernière famille quitta le village en 1956, le sable avait déjà forcé les portes des maisons.
Depuis 2002, ce village fantôme est devenu officiellement une attraction touristique.

Photo du village fantôme, depuis la route
Le chemin de fer entre Keetmanshoop et Lüderitz est à nouveau en activité






Un vrai plaisir pour les photographes amateurs !


Les couloirs de l'ancien hôpital
Le village est à la pointe de la technologie de l'époque. Ce tableau électrique, vieux de plus de 100 ans, rappelle des souvenirs à Kurt, qui a fait un apprentissage d'électricien.



 Route, entre Lüderitz et Aus


Les chevaux sauvages de Aus. Les plaines désertiques à l'Ouest de Aus abritent quelques-uns des seuls chevaux sauvages au monde capables de vivre dans le désert. L'origine de ces chevaux est floue... Grace à une fondation, un trou d'eau est creusé et permet la survie de ces animaux qui peuvent de vivre durant 5 jours sans eau. Nous en avons aperçu une soixantaine.




Camping de Aus : nous dormons sous un nid de Républicains sociaux (famille tisserin - Sociable Weaver - Siedelweber).
Ces immenses nids de paille peuvent parfois peser plusieurs tonnes et casser son support (branche, arbre, poteau, ...). Le Nid peut accueillir jusqu'à 500 oiseaux ! Intéressant d'observer ces tisserins ravitailler leurs oisillons, sans jamais se tromper de nids.
Plus besoin de faire la vaisselle du petit déjeuner, ces passereaux s'en chargent !



Depuis Aus, nous partons au Nord sur la grande piste C13, puis à l'Est sur la piste D707, réputée pour être l'une des plus belles de Namibie pour ses paysages. D'un côté la montagne du Tiras en arrière-plan et de l'autre le désert du Namib-Naukluft. Grandiose !



Duwisib castel
Nous passons la nuit au camping de Duwisib, à côté du château du même nom. Malheureusement, la visite du château n'est pas possible, fermé...
Ce château fût construit au début du XXe siècle par un riche aristocrate allemand. A l'exception de la pierre, la plupart des matériaux et meubles ont été importés d'Allemagne !



Lac Oanob - Barrage de Rehoboth : nous passons 3 jours dans ce merveilleux endroit, on avait bien besoin de quelques jours de vacances ! Et aussi faire un peu de lessive...


Pour rejoindre Swakopmund, nous empruntons la grande piste C28 qui traverse Gamsberg. On y trouve plusieurs jolies places avec vue exceptionnelle à 360 degrès pour faire un bivouac. Il est encore beaucoup trop tôt pour camper, nous faisons notre pause de midi, puis poursuivons. Mais nous reviendrons.

Walvis Bay (qui signifie la baie des baleines)

Bien que l'année dernière nous ayons séjourné à plusieurs reprises à Swakopmund (à 35 km du port Walvis Bay), nous n'avons jamais songé à visiter Walvis Bay. Nous partons donc en excursion.
Les 34 km de route entre Swakop et Walvis Bay sont bordés à droite par un champ de dunes et à gauche par le bord de mer, paradis des pêcheurs. Quelques petits villages se trouvent en bordure de mer, dont la station balnéaire de Langstrand.
La ville de Walvis Bay n'a pas beaucoup d'intérêt, mise à part son important port de commerce (c'est là que notre camper a débarqué début janvier 2021) et ses grands centres commerciaux, on y trouve quasiment tout, comme à Windhoek et Swakop. En revanche, la région alentour recèle des curiosités naturelles uniques, comme la plus importante colonie de flamants roses de toute l'Afrique australe, sa colonie d'otaries à fourrure, ses marais salants, sa lagune, sa péninsule, ...
Nous décidons d'aller au Pelican Point, situé tout au bout de la péninsule. Nous traversons tout d'abord les marais salants par une piste et ensuite on s'engage dans la péninsule. Plus de piste, seulement quelques traces dans le sable. Nos pneus ne sont pas trop gonflés, on essaye sans dégonflé plus. Tout va bien jusqu'au phare du Pelican Point, à environ 10 km, et là on hésite une seconde sur la direction à suivre et Kurt plante le camper dans le sable mou... Pas d'autre choix que de bien dégonfler pour repartir.
On poursuit jusqu'à l'extrémité de la péninsule, 3-4 km plus loin, et on s'arrête sur une zone un peu plus stable. Ca ferra un très beau bivouac ! Nous sommes entourés par l'océan Atlantique et le lagon de Walvis Bay, et sur les plages des milliers d'otaries se reposent où jouent dans la mer, presque irréel ! Et tout ça en toute légalité ! Nous avons bien entendu notre permit, que l'on obtient gratuitement à Swakopmund (NWR) pour une durée de 3 mois, c'est le même que pour le Dorop NP.





Ca peut surprendre, mais contrairement à Cape Cross, ça ne sent pas mauvais...


Sympas les otaries qui surfent dans les vagues !


Dans la lagune : des pélicans, des flamants roses, des comorans du cap

Des milliers de cormorans du Cap

Nous retournons à Swakop par la plage, c'est autorisé. Nous mangeons notre pique-nique au bord de la mer et on hésite à se baigner, mais on ne le fait malheureusement pas... On va le regretter, car ça aurait été une des rares opportunité de se baigner dans l'Atlantic, avec une température exceptionnellement agréable, ce qui est assez rare en Namibie ! En effet, depuis une semaine, il fait un temps magnifique et extrêmement chaud en bord de mer, ce qui est rare pour la région.

Ensuite, à nouveau une petite hésitation de Kurt au mauvais endroit et nous voilà bien ensablé ! Cette fois, par d'autre choix que sortir la pelle !

Avant de rejoindre Swakop, nous passons quelques jours au camp Oasis Goanikontes à l'intérieur des terres, dans la Swakop River vallée, à une vingtaine de kilomètres de Swakopmund.
Ensuite nous souhaitons suivre une piste que nous avons déjà empruntée à plusieurs reprise l'année dernière, le long de la rivière Swakop, mais impossible, la piste est encore impraticable suite à des inondations, quelques semaines plus tôt.


Swakop River


Nous sommes de retour à Swakop le 14 février et le mercredi 16 février il se passe un évènement exceptionnel à Swakopmond, la rivière Swakop en crue atteint la mer ! Ce n'était pas arrivé depuis 11 ans !
La Swakop River est régulièrement en crue, mais n'atteint que très rarement la mer, car l'eau se perd dans le sable et les trous creusés par les entreprises qui se servent généreusement en sable pour la construction. C'est un gros problème.
A l'embouchure, c'est la fête ! La population se baigne dans cette eau sablonneuse, les hélicoptères de tous les médias survolent l'endroit, les écoles ont fermé une journée, les employés viennent après le travail prendre l'apéro entre amis au bord de l'eau, ... des moments inoubliables pour tous les habitants de Swakop !
Cette eau provient du centre de la Namibe qui a subit de nombreux et violents orages ces derniers temps.

Après avoir laissé notre voiture au garage pour un gros service, nous partons direction le Sud pour rejoindre nos amis Astrid&Rolf et Andréa&Ueli; un dernier rendez-vous en Afrique tous ensemble cette année.


Nous constatons avec plaisir que d'autres rivières ont bénéficié des pluies du centre du pays. Ici la rivière Kuiseb qui est en crue dans le Namib-Naukluft NP. Il a également plu dans la région ces derniers temps, car nous sommes passé par là il y a deux semaines et l'herbe n'avait pas encore poussé !


On repère une grotte de loin, ça sera parfait pour notre pause de midi !

Le désert du Namib, la route M36 direction Solitaire, tout simplement magique !



Depuis le col Spreetshoogte, vue sur le désert du Namib qui se fait arroser
Namibgrens campsite
Une toute dernière fois cette année, nous retrouvons nos amis en Namibie. La prochaine fois, ça sera en Suisse. Astrid&Rolf rentrent en Suisse la semaine prochaine et Andréa&Ueli une semaine plus tard... C'était sympa de se revoir pour nous raconter toutes nos aventures respectives.


Comme nous ne sommes pas pressés, nous prenons du bon temps...
Petite virée en 4X4 sur les hauteurs du domaine


Des Damans des rochers (dassie) qui profitent des premiers rayons du soleil de la journée
Une tortue léopard


Avant de quitter le domaine, nous voulons encore faire le tour du "game drive" (tour en voiture au milieu des animaux sauvages). Nous n'avons pas vu beaucoup d'animaux sauvages, mais sur la fin on se fait piéger par un passage complètement détrempé et boueux... Après 30 minutes, on arrive à avancer de quelques mètres pour se mettre dans une situation encore plus désastreuse...


On n'avait encore jamais utilisé nos plaques depuis que nous sommes en Afrique australe; c'est la bonne occasion pour les dépoussiérer !
On a tout essayé, creuser, mettre des branches, des cailloux, ... Finalement, avec 1 bar de pression dans les pneus avant, les quatre plaques sous les roues de devant et Kurt assis sur le capot à droite de la voiture pour une meilleur adhérence, après 2 heures 30, nous avons réussi à sortir la voiture de là, sans l'aide de personne !
A peine on était sorti, un employé arrivait avec son tracteur.
Un bon souvenir !
Finalement, nous restons encore une nuit au campsite.

Quick vidéo sur Facebook isakurt-travel


Gamsberg
On s'était promis de revenir dans le Gamsberg, alors comme on n'est pas loin, on y retourne.


Par hasard, nous repérons un camping marqué sur la carte, à une quinzaine de kilomètres de la route, dans la montagne. Nous décidons d'aller y faire un tour. Au début de la piste, il est indiqué qu'il est interdit d'emprunter cette piste sans autorisation, c'est une réserve privée. Mais on décide de continuer. On a bien fait ! La piste est par endroit très étroite et assez pentue, mais le paysage est superbe. Nous arrivons à la ferme, et la dame nous confirme ce que l'on pensait : pas besoin d'autorisation pour venir au camping. En fait de camping, il ne s'agit que d'une seule place, mais par chance, elle est libre !


Mais quelle place ! Il faut encore prendre une piste très cassée pour y parvenir, mais c'est un endroit incroyable à 1'850 mètres d'altitude avec une vision à perte de vue sur les montagnes. Waouh, magnifique !
Un bloc toilette et douche (froide) est à disposition, ainsi qu'un lavabo pour la vaisselle. Parfait !


Nous passons deux magnifiques journées ici, sous l'oeil amusé des babouins. Mais ils restent à distance, ils ne se sont jamais approchés de nous.


Nous partons faire une jolie balade à pied jusqu'à un petit lac de montagne.
Le jour suivant, après avoir dû faire demi-tour par deux fois car les campements où nous souhaitions allés étaient soit réservés, soit fermés, nous trouvons finalement, juste avant le coucher du soleil, une jolie place pour bivouaquer sur la D1982 en direction de Windhoek.


Après un très bref passage à Windhoek pour se ravitailler en carburant, bière, etc..., nous retournons direction Swakop par la C28, passons la nuit au campement Harmonie et poursuivons par le joli et très pentu col du Bosua. Au sommet, il y a un très bel emplacement pour s'arrêter un moment ou passer la nuit, les toilettes sont un peu particulières !
Pour rejoindre Omaruru, nous prenons une petite piste la D1980 qui nous surprend par ses passages très techniques, pistes démolie suite aux intempéries, et aussi par ses paysages très sauvages (première partie, avant t'atteindre Otjimbingwe). Très sympathique cette piste ! Un petit film va suivre.

Les monts d'Erongo



Nous aimons beaucoup cet endroit qui nous fait penser à Tafraoute au Maroc. C'est une de nos régions préférées en Namibie. D'une part pour la beauté de ses paysages et son climat agréable, mais aussi et surtout parce que l'on peut faire toutes sortes de randonnées à pied et à vélo, même de l'escalade pour ceux que ça intéresse. Nous connaissons bien les sympathiques propriétaires de Erongo Rocks et Omandumba camp, Terry et Didi, et c'est toujours un plaisir d'effectuer un séjour chez eux. Cette fois, nous choisissons d'aller au Three Elephants Campsite (Omandumba) et nous restons 3 nuits. Contact : reservations@erongorocks.com


Le départ d'une très jolie balade jusqu'au sommet d'un mont se trouve au pied de notre place. Idéal pour nous mettre en appétit pour l'apéro et la grillade !


Notre emplacement se trouve à 7 km de la réception et de la route, par une jolie petite piste, parfois sablonneuse. Pour avoir une connexion internet ou téléphone, obligés d'aller jusqu'à la route, donc tous les jours nous effectuons une randonnée en explorant la région. Ca fait du bien de faire un peu de sport !

Damaraland


Nous ne voulons pas quitter la Namibie sans avoir fait un tour par les oueds du Damaraland, notamment les oueds Ugab et Huab et leurs éléphants du désert. Nous savons que l'oued Ugab a eu une énorme crue il y a environ 3 semaines et a détruit, entre-autre, le campement de base de la fondation EHRA (Elephant Human Relations Aid) que nous avions visité l'année dernière. Le pont de la route M76 a également été cassé, mais un passage est aménagé pour continuer en direction de Twyfelfontaine. Nous sommes très surpris de voir les traces laissées par cette inondation, encore plusieurs kilomètres au nord de l'Ugab.

Nous trouvons une place incroyable pour passer la nuit, quelques kilomètres avant Twyfelfontein


Avant de poursuivre en voiture, nous faisons quelques repérages à pied, pas envie de s'enliser encore une fois !
Le désert est recouvert d'une fine couche d'herbe, superbe.
L'oued Huab a également bien souffert, beaucoup d'arbres ont été arrachés, il est méconnaissable.
Avec plaisir nous retrouvons deux éléphants, une maman et sa fille, qui sont restés dans l'oued. La plupart des autres éléphants ont quitté l'oued au moment de la crue. 
Une belle famille d'autruches


Nous passons la nuit à notre place préférée, l'eagle rock. Pour le repas, un bon filet de boeuf à la braise !


Notre ami, le rat dassie (ou rat de roche) est toujours là, en revanche nous n'avons pas vu sa copine cette fois. (Il n'a de rat que le nom, il est adorable !)


La région est magnifique, on prend du plaisir à rouler dans le sable et s'amuser sur les petites dunes


Nous retournons vers le Sud par d'autres pistes, en direction de l'Ugab. Nous aimons beaucoup cette belle région.


Descente de la fameuse "Land Cruiser Hill", qui s'est encore bien dégradée depuis l'année dernière...


Messum Crater
Situé entre Brandberg et Cape Cross
Il s'agit d'un ancien volcan actif dont le centre s'est effondré. Son diamètre est d'environ 25 km. Impossible à visualisé depuis le sol.



Nous n'avions pas encore eu l'occasion de passer par le Messum crater, mais le détour en vaut vraiment la peine. Les paysages sont grandioses et surtout il y a deux belles descentes sablonneuses (en venant depuis Brandberg) avant d'arriver qui sont assez impressionnantes. Je ne pense pas que l'on arriverait à les monter, mais il y a la possibilité de les contourner. Nous trouvons un bel emplacement pour passer la nuit.

Durant ces quelques jours dans le Damaraland, nous n'avons rencontrés que par deux fois des touristes !





Moon Landscape - Swakop River


La fin de notre séjour approche et avant de rejoindre Swakopmund pour préparer notre camper à ses quelques mois de repos, nous passons encore deux jours au camping Goanikontes Oasis, nous apprécions bien cette havre de paix. Une jolie balade juqu'au sommet est balisée; en redescendant nous profitons des derniers rayons de soleil en dégustant notre apéritif.


Cette mignonne gazelle (je ne sais pas exactement à quelle race elle appartient...) se balade toute la journée dans le camping et comme il n'y a pas beaucoup de touristes à taquiner, elle reste souvent chez nous.

Après ce court séjourt dans la vallée de la rivière Swakop et le Moondlanscape, nous regagnons Swakopmund pour les derniers préparatifs avant notre départ prévu le 18 mars. Nous avons ravancé notre retour en Suisse pour des raisons familiales. Mais nous avons déjà prévu de revenir en octobre !








A Swakopmund, nous dégustons un délicieux plat de sushi au bord de la mer







Cet oiseau a bon goût !

Quelques jolies fleurs vues en bordure de route






Hoodia cactus à fleurs rouges




Agama lézard : il existe au moins 37 espèces en Afrique. La couleur diffère entre les espèces et le sexe... La taille variant d'environ 12 à 30 centimètres.







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